L’EMPLOI au COEUR

L’annonce de la liquidation d’LFoundry sur Rousset et la détresse des salariés que j’ai rencontré ces derniers jours me touchent profondément et me rappellent l’incompréhension de mes camarades de l’époque, quand la décision de fermer la mine de Gardanne est tombée. C’est par dizaines que des tretsois chercheront demain à rebondir sur un nouvel emploi. Alors je m’interroge sur ce que devraient être les priorités de l’équipe municipale qui sortira des urnes en Mars 2014. Comment ne pas mettre en perspective le luxe des locaux du nouvel office du Tourisme (avec 2 personnes à temps plein pour y assurer l’accueil) et les pauvres locaux, exigus et peu fonctionnels, dévolus au service Emploi et pour lesquels une seule personne doit tout assurer.

Nombreux sont ceux qui ignorent jusqu’à l’existence de ce service municipal, qui dispose de quelques mètres carrés au 1^er étage de la mairie annexe (au dessus de la pharmacie Mirabeau). Même la signalétique se fait discrète, pour ce service ô combien primordial. Avec la fermeture d’LFoundry et alors que le chômage des jeunes tretsois ne cesse de progresser, je considère que l’effort de la commune doit se concentrer sur l’aide à l’Emploi. L’une de mes priorités sera d’ouvrir pour l’Emploi un nouvel espace de qualité, accueillant et accessible aux handicapés. Ce lieu devra être visible par tous les tretsois qui doivent clairement savoir où s’adresser sur Trets quand on est demandeur d’emploi.

Donner à l’Emploi des locaux avec « pignon sur rue » aurait déjà valeur de symbole et serait un gage de lisibilité de l’action publique. La municipalité doit davantage s’impliquer dans ce domaine, en particulier pour soutenir l’Emploi des jeunes. Les partenariats avec les entreprises, la communauté du Pays d’Aix et tous ceux qui sont partie prenante dans les dispositifs de l’Emploi doivent s’améliorer. L’équipe locale doit être renforcée devant l’ampleur de la tâche. Et des actions nouvelles d’accompagnement à la recherche d’emplois doivent être mise en place. Les tretsois doivent être mieux accompagnés et la Mairie doit s’impliquer pour donner aux jeunes une 1^ère expérience ou raccrocher au « train de l’emploi » ceux qui en sont pour un temps exclus. Ne serait-ce parfois que pour obtenir un stage, c’est déjà le parcours du combattant. L’ampleur de la crise économique ne doit pas être un frein à notre action : bien au contraire, cela oblige les élus à s’impliquer plus encore.